vendredi 13 juillet 2007

Un depart pour un trip en canoe

Bonjour,

Juste quelques lignes pour vous dire que je part dans une heure faire un trip en canoe de whitehorse a carmak sur le fleuve YUKON afin de donner un coup de main a une amie guide (la femme a Steve).
Mon travail a Icy Waters c'est donc terminer hier.

Je serais de retour normalememt jeudi soir de la semaine prochaine, donc pas de problemes pour aller chercher les autres a l'aeroport, et le reste de l'expedition dabord autour de fish lake puis la descente du YUKON en canoe jusqu'a Dawson mais via la Teslin river au debut.

Ici le temps et gris et pluvieux (il n'a jamais autant plus durant un ete depuis 20 ans d'apres les locaux). Alors, ci les prochains arrivants on la chance de lire le blog, qu'ils enmennent de nombreuses affaires de pluies sinon on peut en acheter un ensemble ici (pantalon et veste ) pour 40 $.

A bientot,

Matthieu

lundi 9 juillet 2007

Un week-end à Quiet Lake et Jackson Lake

On se retrouve le vendredi 10 juillet avec un autre écrivain. Désole le style d’écriture va changer car je ne possède pas les qualités d’écritures a Matthieu, vous ne m’en tiendrez pas rigueur.
Apres avoir loué sans problèmes une voiture jeudi soir, nous partons pour Whitehorse acheter les derniers nécessaires (surtout pour la pêche).
Nous voilà sur l’Alaska Highway direction la South Canol Road et Quiet Lake. On passe devant un énorme lac : March Lake, qui est la source ‘’officielle’’ du fleuve Yukon.
Apres un dernier ravitaillement de mazout à Jonhson Crossing, près de la Teslin River (le lieu de départ de notre futur descente du fleuve Yukon), on s’engage sur la South Canol Road. Pour la petite histoire, cette route a été construite afin d’installer un gros pipeline entre l’Alaska et le Canada mais ce projet n’aboutira jamais.
Le paysage est magnifique, on traverse de multiples petites rivières et en plus on est loin de tout, juste nous et la nature. La piste est relativement saine mais comporte quand même quelques embûches à éviter. De plus, on a loué une voiture et non un 4X4 donc Matthieu roule très prudemment : il n’a pas le goût de la vitesse comme moi.
Mais là, au 25ème kilomètre, un énorme moose s’engage sur la route. Matthieu freine puis donne un coup de volant pour l’éviter. La voiture commence à glisser, elle heurte le fossé et on fait un tonneau : le cauchemar. Nous nous retrouvons quand même à l’endroit, choqués tous les deux. On s’extirpe tend bien que mal de la voiture.
Bilan : il n’y a que de la tôle froissée, le moteur fonctionne mais la voiture est embourbée. Je calme Matthieu tant bien que mal. Qu’est ce que l’on va faire, la première ville est à 120 km et le premier homme à 25 km, de plus personne ne passe sur cette route.
On change tout d’abord la roue arrière qui a crevé puis on s’affaire à sortir la voiture en la soulevant avec le cric et en soutenant les roues bloquées avec des troncs d’arbres pour ne pas quelles s’enfoncent à nouveau.
Au bout de deux heures d’efforts acharnés la voiture est enfin sortie, soulagement !!
Matthieu ne voulant plus conduire, je décide de prendre le volant. Je l’avoue, pas du tout rassurer et encore choqué. (En plus j’ai mal à la hanche et au poignet mais je ne dis rien à Matthieu pour ne pas l’inquiéter). Passage a proximite de Murphy Creek, le nom est evocateur.
On décide quand même de partir vers le lac croyant que c’est peu loin.
5 km passent, j’aperçois une tache noire. Stupeur, à 50 m devant la voiture, un grizzly rode. Je suis mort de peur. On hésite à sortir pour prendre l’appareil photo dans le coffre puis finalement on renonce (après avoir fait marche arrière d’une centaine de mètres). Il s’en va peu après nous laissant la route libre. Quelle journée de fou !!!
La route est longue et semée d’embûches, je suis crevé et Matthieu ne dit rien. A minuit et demi on arrive enfin au camping au bord du lac, on mange un bout et on file au lit content d’être encore en bonne santé.
Le réveil du lendemain est difficile, est ce un rêve ? Non !!!!!!!!
On pêche quand même le lac mais sans résultat. Dépité de notre aventure nous décidons de rentrer à Whitehorse : une longue route nous attends. Nous arrivons le soir à la pisciculture, on mange un bout et au lit.
Samedi matin nous décidons d’aller rendre la voiture. Le loueur est très compréhensif, après une déclaration au poste de police de Whitehorse, Matthieu ne paye que 250 dollars de franchise. Ouf !!!!
De plus, il peut encore louer une voiture s’il a besoin, mais on décide de retrouver le stop, c’est plus sûr.
Samedi midi, départ en taxi pour Jackson Lake qui possède de bonnes possibilités de pêches d’après les locaux, de plus Matthieu ne le connaît pas. La route se passe bien, à part que le taxi roule comme un fou et que je ne suis pas très rassuré.
Le lac est magnifique, il y a des gobages de partout. Je gonfle le float tube et Matthieu décide de prospecter à pieds. On fait plein d’ombre ( entre 10 et 35 cm) dont trois gros que nous gardons pour le repas du soir. Matthieu se casse les dents sur les Whites fishs (corégone), on n’arrivera pas à en attraper un seul de tout le week-end : pire que les ombres de la rivière d’Ain.
On a trouvé une place de campement parfaite sur une avancé de terre dans le lac ce qui nous donne une vue magnifique. On mange, et je pêche mes derniers poissons à 00h30(je suis sûr qu’a la lecture de ces lignes, tous les pêcheurs rêvent d’un coup du soir comme ça)
Une seul chose vient troubler notre tranquillité : des jeunes qui campent ont mis de la musique sur la rive d’en face, la poisse. A 00h tout s’arrête, soulagement !!!!!!!
Le lendemain matin, après un copieux petit déjeuner, Matthieu part se balader et moi bien sur, je repars à la pêche.
On compte encore un grand nombre de captures. A midi la pluie arrête la pêche pendant une heure, juste le temps de nous tremper.
L’après midi un aigle, le même qui voulait piquer notre repas hier soir, veut cette fois prendre le poisson qui se trouve au bout de ma ligne. Il passe à un mètre seulement au-dessus de ma tête plusieurs fois, impressionnant, je panique !!! Heureusement, il s’enfuit après que j’eu poussé de nombreux cris. Avec cette pêche miraculeuse, on oublie l’heure, c’est déjà 15h15 et il faut replier, dommage !!!
En retournant au lieu ou nous avons rendez-vous avec le taxi, on reçoit une grosse averse de grêle. Le taxi arrive enfin à 16h25 et nous rentrons à la pisciculture exténués.
Une nouvelle semaine de travail nous attends, la galère !!

Pierre.


mercredi 4 juillet 2007


Vendredi 22 juin,

Départ pour le Yukon,
Une découverte pour l’un et le retour dans un rêve pour l’autre :

Après avoir visité la moitié de l’Europe via un aéroport (départ de Thoiry en France le matin, pour rejoindre l’aéroport de Genève, puis un avion en direction Francfort), et le quart Nord de notre planète (passage au-dessus de l’Islande, du Groenland, et de la terre de Baffin avant de redescendre vers le sud au-dessus de la région du grand lac de l’ours et des esclaves) nous atterrissons à Vancouver. Là, après un petit sprint pour arriver avant tout le monde à la douane que nous passons avec facilité, nous nous retrouvons à poiroter devant le bureau de l’immigration afin de récupérer nos permis de travail. Et l’heure limite d’enregistrement pour notre vol à destination de Whitehorse approche à grand pas. Une fois ce problème résolut, nous récupérons nos bagages pour les enregistrés sur le vol de Whitehorse. Et là, coup de stress, le tube de canne à pêche ne vient pas. Donc rendez-vous, au bureau des bagages en retard pour enregistrer le formulaire.

Après être monté dans l’avion pour Whitehorse, je vois nos bagages arrivés sur un chariot, mais celui-ci reste à l’aéroport et nous partons.
A l’arrivé à Whitehorse, sur nos quatre bagages enregistrés, nous ne récupérons qu’un sac (le mien).


Après avoir à nouveau repli les formulaires de bagages en retard, nous nous dirigeons en direction des taxis afin de gagner Icy Waters, l’entreprise ou nous allons travailler. Quand soudain, ce dirige vers nous une LIMOUSINE, qui s’arrête à notre hauteur et nous demande ou nous désirons aller. Après s’être assuré qu’il s’agissait bien d’un taxi et demander le prix de la course, nous voilà à bord d’une voiture de luxe en direction du plus profond du bush. A croire que l’on est dans un rêve !

A l’arrivé, Jon, le dirigeant de l’entreprise, nous accueil chaleureusement et nous offre de quoi manger le soir et le lendemain matin ainsi qu’un duvet pour Pierre qui n’a aucun bagages. Petite promenade dans les environs afin d’attendre 10 h du soir pour aller se coucher.

Le samedi 23 juin,

(Re)-découverte de Whitehorse, pour nous deux et réalisation d’achat de première nécessité. Nous sommes au radar. Petit passage à l’aéroport au cas où nos bagages serait là. Détour fructueux, puis nous regagnons notre pisciculture pour une bonne nuit bien méritée.


Le dimanche 24 juin,

Destination pêche, tout d’abord dans le lac d’Icy Waters, mais sans grand résultat, puis en destination d’un lac situé plus haut dans la montagne, mais presque sans grand changement. Le seul, les moustiques !!! A croire que je n’étais jamais venu ici, la veille en faisant les courses j’ai oublié d’acheter des répulsifs et moustiquaires pour le visage. Impardonnable, le bonhomme, surtout au moment ou il y en a le plus.

Pour la pêche nous nous rabattons finalement sur un lac le long de la route, où Pierre attrape quatre belles truites durant l’après midi et une kyrielle de petites.
Ce soir tôt au lit car nous attaquons le boulot demain à sept heures.

La première semaine :

Durant nos quatre semaines de travail à la pisciculture, nous allons travailler en transformation. Donc (re)-découverte de notre élément de travail et des collègues qui ont en partis changés par rapport à l’année dernière.

Il y a même une française de Rennes, qui est en stage à Icy Waters. Emmanuelle, (surnommée Emma) est en BTS Commerce International, et en guise de stage, elle se retrouve à vider du poissons pendant plus d’un mois. Chercher le rapport, moi je n’ai toujours pas trouvé.
Cela ne la pas empêcher de bien s’entendre avec le reste de l’équipe, bien au contraire. Je sympathise rapidement avec elle, ce qui n’arrange pas mon anglais. Mais comme elle repart en France fin de la semaine, j’ai encore trois semaines pour m’y remettre.

Moi, la transfo m’amuse toujours autant pour le moment, et je retrouve plus vite mes talents de pareur de filet que mon anglais qui s’est réduit depuis ma rentrée en France au mois de septembre dernier.
Pour Pierre, la transformation le gonfle sérieusement et l’Anglais le handicap pour parler. Heureusement qu’il y à la pêche le soir pour qu’il garde le moral (j’exagère peut – être un peu).

Pour ce week end, nous voulons louer une voiture afin de gagner ross-river par la South Canol road. Mais au moment de payer, la machine refuse ma carte. Donc nous repartons en taxi.

Nous passons la soirée du vendredi soir avec Emma, d’abord au restaurant Ribs and Salmon BBQ, à déguster des spécialités locales (bison et bœuf musqué)
puis dans un bar avec d’autre employés (le même que l’année précédente avec Adrien et Dave) afin de profiter de ces derniers moments au Yukon. Elle aussi, à été conquise part l’appelle du grand Nord, et malgré deux semaines passée en février pour l’organisation des jeux du Canada à Whitehorse et deux mois de stage, l’envie de regagner son pays natale n’est pas la plus forte.

Le samedi 30 juin,

Réveille tard dans la matinée, car nous nous sommes couchés tard ce matin. Préparatif, puis départ en à pieds puis en stop pour Fish Lake afin d’aller pêcher pour le week end. Arrivé là bas, un fort vent souffle sur le lac, rendant la pêche impossible.


Nous prenons donc la direction de la cabane à Vannier à travers les montagnes afin de pêcher d’autres petits lacs situés derrière. La route est longue et dure, à travers les myrtilles qui font près de un mètre de haut.

Arrivé en fin d’après midi au bord du lac où j’avais déjà pêché l’année passée avec Adrien. Mais des vagues de plus de 20 cm rende la pêche impossible dans le lac. Nous nous rabattons donc sur l’arrivée d’eau qui autorise de courts lancés. Nous attrapons le repas de soir qui est constituer de huit ombres de 15 à 23 cm. Accompagné de patates sautées et de quelques cepes et morilles, je retrouve le goût de la nourriture de trappeur. Un peu fumé et carbonisé à souhait, il va falloir que je retrouve mes réflexes de cuisine sur feu d’épinette perdu au contacte de neuf mois de civilisation.
Nuit sous tente au bord du lac, à proximité des bêtes sauvages diverses et variés. Surtout qu’ici, elles le sont, avec les ours, les loups, les élans…



Le dimamche 1 juillet,

Pêche le matin (14 ombres de gardés et à peine plus gros que la veille pour le repas de midi et du lendemain). Ci cela en horripile certain, sachez que les ombres sont ici les poissons les plus présents et dans ce lacs étant en sur nombre, ils souffrent de nanisme. Aussi, cela n’a aucune incidence d’en prélever quelques-uns uns.
L’après midi, retour vers Fish Lake par les crêtes, mais avant ascension à flan de colline dans les myrtilles sur 500 m de dénivelé. Nous soufflons bien tous les deux, et c’est la pluie qui nous accueil au sommet. La vue aurait pu être belle, mais nous repartons rapidement pour regagner Fish Lake rapidement en espérant que quelqu’un puisse nous redescendre sur l’entreprise qui est au bout de la rue qui mène au lac mais 20 km plus bas. Mais nous sommons rapidement stoppé dans notre progression par une groose qui défend ardemment sa progéniture de quelques jours. Séance photo obligatoire et après une centaine de clichés nous repartons toujours sous la pluie. Arrivé au bord du lac qui est désert à cette heure avancée du soir, nous trouvons assistance au SKY HIGHT Wildreness Ranch ou Yann le gérant nous appelle un taxi.


Dédicace pour Adrien, nous avons d’abord frapper cher l’ami de pierre (celui qui riait tout le temps) et qui m’a demandé de tes nouvelles. Il se souvenait de nous un an après !!!
Yann nous à appelé un taxi et nous sommes redescendus à la pisciculture, éreintés mais heureux par ce premier week-end dans le bush.

En revanche, pour ceux qui se souviennent de Pierre, notre ami musher (cf le blog de l’année dernière), il habite maintenant en Alaska à Juneau.

Puis petite nouvelle toute fraîche d’aujourd’hui, le drapeau savoyard et le message sur l’assiette en carton mis dans la cabane du dernier trappeur l’année dernière y est toujours !!! Et que l’équipe de tournage du film y est actuellement pour quelques vacances.

La deuxième semaine s’est déroulée de manière banale, et le prochain week end, nous le passerons sur la south canol road en direction de Ross river, maintenant la voiture est louer et stationnée devant la pisciculture. Ne reste qu’à attendre demain soir pour partir.

A bientôt, Matthieu.