Après avoir visité la moitié de l’Europe via un aéroport (départ de Thoiry en France le matin, pour rejoindre l’aéroport de Genève,
puis un avion en direction Francfort),
et le quart Nord de notre planète (passage au-dessus de l’Islande, du Groenland, et de la terre de Baffin avant de redescendre vers le sud au-dessus de la région du grand lac de l’ours et des esclaves) nous atterrissons à Vancouver. Là, après un petit sprint pour arriver avant tout le monde à la douane que nous passons avec facilité, nous nous retrouvons à poiroter devant le bureau de l’immigration afin de récupérer nos permis de travail. Et l’heure limite d’enregistrement pour notre vol à destination de Whitehorse approche à grand pas. Une fois ce problème résolut, nous récupérons nos bagages pour les enregistrés sur le vol de Whitehorse.
Et là, coup de stress, le tube de canne à pêche ne vient pas. Donc rendez-vous, au bureau des bagages en retard pour enregistrer le formulaire.
A l’arrivé à Whitehorse, sur nos quatre bagages enregistrés, nous ne récupérons qu’un sac (le mien).
Après avoir à nouveau repli les formulaires de bagages en retard, nous nous dirigeons en direction des taxis afin de gagner Icy Waters, l’entreprise ou nous allons travailler. Quand soudain, ce dirige vers nous une LIMOUSINE, qui s’arrête à notre hauteur et nous demande ou nous désirons aller. Après s’être assuré qu’il s’agissait bien d’un taxi et demander le prix de la course, nous voilà à bord d’une voiture de luxe en direction du plus profond du bush. A croire que l’on est dans un rêve !
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A l’arrivé, Jon, le dirigeant de l’entreprise, nous accueil chaleureusement et nous offre de quoi manger le soir et le lendemain matin ainsi qu’un duvet pour Pierre qui n’a aucun bagages. Petite promenade dans les environs afin d’attendre 10 h du soir pour aller se coucher.
Le samedi 23 juin,
(Re)-découverte de Whitehorse, pour nous deux et réalisation d’achat de première nécessité. Nous sommes au radar. Petit passage à l’aéroport au cas où nos bagages serait là. Détour fructueux, puis nous regagnons notre pisciculture pour une bonne nuit bien méritée.
Le dimanche 24 juin,
Destination pêche, tout d’abord dans le lac d’Icy Waters, mais sans grand résultat, puis en destination d’un lac situé plus haut dans la montagne, mais presque sans grand changement. Le seul, les moustiques !!! A croire que je n’étais jamais venu ici, la veille en faisant les courses j’ai oublié d’acheter des répulsifs et moustiquaires pour le visage. Impardonnable, le bonhomme, surtout au moment ou il y en a le plus.
Pour la pêche nous nous rabattons finalement sur un lac le long de la route, où Pierre attrape quatre belles truites durant l’après midi et une kyrielle de petites.
Ce soir tôt au lit car nous attaquons le boulot demain à sept heures.
La première semaine :
Durant nos quatre semaines de travail à la pisciculture, nous allons travailler en transformation. Donc (re)-découverte de notre élément de travail et des collègues qui ont en partis changés par rapport à l’année dernière.
Il y a même une française de Rennes, qui est en stage à Icy Waters. Emmanuelle, (surnommée Emma) est en BTS Commerce International, et en guise de stage, elle se retrouve à vider du poissons pendant plus d’un mois. Chercher le rapport, moi je n’ai toujours pas trouvé.
Cela ne la pas empêcher de bien s’entendre avec le reste de l’équipe, bien au contraire. Je sympathise rapidement avec elle, ce qui n’arrange pas mon anglais. Mais comme elle repart en France fin de la semaine, j’ai encore trois semaines pour m’y remettre.
Moi, la transfo m’amuse toujours autant pour le moment, et je retrouve plus vite mes talents de pareur de filet que mon anglais qui s’est réduit depuis ma rentrée en France au mois de septembre dernier.
Pour Pierre, la transformation le gonfle sérieusement et l’Anglais le handicap pour parler. Heureusement qu’il y à la pêche le soir pour qu’il garde le moral (j’exagère peut – être un peu).
Pour ce week end, nous voulons louer une voiture afin de gagner ross-river par la South Canol road. Mais au moment de payer, la machine refuse ma carte. Donc nous repartons en taxi.
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Nous prenons donc la direction de la cabane à Vannier à travers les montagnes afin de pêcher d’autres petits lacs situés derrière. La route est longue et dure, à travers les myrtilles qui font près de un mètre de haut.
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Arrivé en fin d’après midi au bord du lac où j’avais déjà pêché l’année passée avec Adrien.
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Nuit sous tente au bord du lac, à proximité des bêtes sauvages diverses et variés. Surtout qu’ici, elles le sont, avec les ours, les loups, les élans…
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L’après midi, retour vers Fish Lake par les crêtes, mais avant ascension à flan de colline dans les myrtilles sur 500 m de dénivelé. Nous soufflons bien tous les deux, et c’est la pluie qui nous accueil au sommet. La vue aurait pu être belle, mais nous repartons rapidement pour regagner Fish Lake rapidement en espérant que quelqu’un puisse nous redescendre sur l’entreprise qui est au bout de la rue qui mène au lac mais 20 km plus bas. Mais nous sommons rapidement stoppé dans notre progression par une groose qui défend ardemment sa progéniture de quelques jours. Séance photo obligatoire et après une centaine de clichés nous repartons toujours sous la pluie.
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Yann nous à appelé un taxi et nous sommes redescendus à la pisciculture, éreintés mais heureux par ce premier week-end dans le bush.
En revanche, pour ceux qui se souviennent de Pierre, notre ami musher (cf le blog de l’année dernière), il habite maintenant en Alaska à Juneau.
Puis petite nouvelle toute fraîche d’aujourd’hui, le drapeau savoyard et le message sur l’assiette en carton mis dans la cabane du dernier trappeur l’année dernière y est toujours !!! Et que l’équipe de tournage du film y est actuellement pour quelques vacances.
La deuxième semaine s’est déroulée de manière banale, et le prochain week end, nous le passerons sur la south canol road en direction de Ross river, maintenant la voiture est louer et stationnée devant la pisciculture. Ne reste qu’à attendre demain soir pour partir.
A bientôt, Matthieu.
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